Par où commencer le bilan d'une expérience exceptionnelle et fantastique sans mélanger, confondre et se perdre dans les souvenirs en se les remémorant, les observant, les faisant vivre à nouveau ? Comment dire d'un séjour passé qu'il à été l'ouverture béante d' un long voyage vers l'avant ?

150 jours, 4 colocataires, 10 langues, 1 fac, des paquets de pâtes, des bêtises, 1 appareil photo, de la sauce tomate, 1 tournage à Vigo, des nuits blanches, du Nutella, de la vaisselle sale, "don't break the rules", les veilles d'exams, le Moulin Rouge, des parties de poker, Santa Kata, la cuisine mexicaine, MSN, les larmes, 5h du mat', "pechuga de pollo especial", la pluie, Macaco, Les arcades en pierre, un spot télé, la joie de vivre, 50-50 & Lusco-Fusco, 1 Lisboa, l'étonnement, le Festival Do Norte, la flemme, 16H30, atun, mélancolie.
Les ballades dans le parc avec Charlotte, prenant des photos de gens qui passent. Vigo et son musée d'art contemporain. Les discussions avec Armando sur le canapé du salon, jusqu'à 4H du mat'. Le coin d'une fenêtre à Lisbonne avec Diana, un verre à la main. Les fous-rires avec Nicolas, imbattable en Spanglish. Les retards en cours de diseno, une demi-heure avant l'arrivée de la prof. Santiago de Compostella et sa cathédrale. Les tapas Plaza de la Verdura, pour tout les anniversaires. Les brésiliens du mercredi soir, à la Cabana. La ville de Porto, et sa façade colorée. Des cultures. La culture. Des envies. L'envie du monde entier.

Como empezar el bilan de una experiencia exceptional sin mezclar, equivocarse, y perderse en los recuerdos, acordandose, observandoles y haciendoles vivir de nuevo ? Como decir de un periodo pasado que fue la larga abertura de un viaje hacia el futuro ?

150 dias, 4 companeros de piso, 10 idiomas, 1 universidad, pasta, tonterias, 1 camara, salsa de tomate, 1 grabacion en Vigo, noches sin dormir, Nutella, los trases sucios,"don't break the rules", antes de los examenes, "Moulin Rouge", juegos de Poker, Santa Kata, la cocina mexicana, MSN, lagrimas, 5 de la manana, "pechuga de pollo especial", la lluvia, Macaco, los arcos en piedra, un espote, la alegria, 50-50 & Lusco Fusco, 1 Lisboa, la sorpresa, el Festival Do Norte, la flemme, 4 y media de la tarde o 30 para las 5, atun, melancolia.
Los paseos en el parque con Charlotte, sacando fotos de la gente que pasa. Vigo y su museo de arte contemporaneo. Las discusiones con Armando en el sofa del salon hasta las 4 de la manana.
El rincon de una ventana en Lisboa con Diana, tomando algo. Las risas con Nicolas, fortissimo en Spanglish. Los retardos en clase de diseno, media hora antes de la llegada de la profesora. Santiago de Compostella y su catedral. Las tapas Plaza de la Verdura, para todos los cumpleanos. Los brasilenos del miercoles de noche, en Cabana. La ciudad de Porto y su pared colorada. Culturas. La cultura. Envidias. Deseo del mundo entero.

FuNNy FaCeS...

Perdon chicos...

tenia que hacerlo, me encantan sus caras de verdad !!

Ultimos momentos, ultimas sonrisas, ultimas tonterias...eso tiene que estar en mi blog !

La faim...D'Erasmus

On a envie de la croquer à pleines dents, de ne pas en perdre un morceau, de s'en régaler mais jamais jusqu'à l'écoeurement, non, juste de savourer avec soin sans laisser s'échapper une seule miette.

Et même après le festin linguistique, ce délice de saveurs mexicaines, portugaises, italiennes, autrichiennes et allemandes on voudra encore goûter à ce voyage incroyable.

Ces dernières semaines ont vu passer mon anniversaire, la préparation des exams, les coups de soleil à la plage, les coups durs de voir ceux qui sont là partir, déjà, si tôt.

20 ans, la " pequenita" des Erasmus, c'est moi, avec un gâteau au chocolat-surprise à 00.01 le 1 juin, une soirée improvisée, joyeux anniversaire chanté en francais par des italiens, en francais par des portugais et des tapas en terrasse pour clôre tout ca. Mails, bouquet de fleurs et encore un gâteau au chocolat!, coup de téléphone, un anniversaire quoi !

Les examens qui se sont déroulés en plusieurs parties, individuellement et en groupe, les images suivent...

Tournage à Vigo avec des acteurs professionnels, journée harassante mais très agréable.

Présentation folklorique en " diseno" pour présenter notre jeu vidéo avec une chorégraphie à garder dans les archives, sur le morceau "celebrate two times, come on!"endiablé.

Un exam annulé parce que la prof avait envie... " ok, pas de problème!"

Exam de photo collectif, en tongs, les maillots de bain dans le sac, allant à la plage après....
Des fous rires, des conneries et des vrais bêtises (oui Charlotte à faillit casser l'appareil photo du prof en l'installant ) mais aussi du sérieux et du silence dans l'appartement...

SILENCE ON...TRAVAILLE.

Et puis vendredi les premiers départs, semaine un peu triste, il faut qu'on saute du pont blanc...

Il va falloir digérer...

Et si on déclinait Pontevedra...

Au passé :

Au présent ...

A l'imparfait :

Au plus-que-parfait ...

Crâmages et festivités

Vendredi : journée à Marin, petite plage à 10 minutes de Pontevedra en bus.

Une chaleur à creuver et une eau fraîche bienfaitrice nous accompagnent toute la journée..

Résultat : des coups de soleil sur les coups de soleil, la crème solaire à 15 je ne sais quoi de protection ne protegeant rien du tout, malgrès les 15 tartinages successifs appliqués.

Retour rouge écrevisse à Pontevedra et dîner chez Marta d'un bacalau délicieux et d'un dessert à se rouler par terre. Soyons crustacés.

Le lendemain c'est le grand départ pour " Le festival do norte" évènement mêlant groupes de rock et DJs.

On part avec Charlotte sur le coup de 17h, prenant le train pour arriver vers 6h sur les lieux du c...Campement, où Fabio, Reinatta, Marco et Max sont déjà installés dans des tentes igloos.

Petit barbec' bien sympatique, saucisses et aubergines au menu, apéro et c'est parti pour le festival.

Bien que nous ne connaissions pas les groupes qui jouaient, la musique n'était pas mal et l'ambiance battait son plein.

Puis retour vers 5H du mat' à la tente et nuit extrêmement inconfortable et glaciale à 4 dans une tente pour 2 ! Enfin c'est une expérience !

Retour le lendemain vers 17HOO. Dodo.

Pérégrination à Santiago de Compostella

Alors là, je dois dire que c'était un moment tout à fait atypique. Qui a eu lieu jeudi soir puisque nous avons eu droit à une semaine de vacances à partir du jeudi... Je vois d'ici vos visages indignés, votre air offusqué, la boule qui vous sert la gorge, la jalousie qui vous déforme les traits...Mais oui, je suis en Espagne, comment l'oublier, les tortillas et les pimientos ne sont pas le seul charme de ce pays que j'apprécie de plus en plus...

Enfin bref, laissons de côté votre rage passagère, néanmoins aveuglante, qui vous étouffe au moment où j'écrit et revenons donc à cette nuit longue et mouvementée...

Une grosse équipe Erasmus s'embarque dans le train de de 19HOO direction Santiago de Compostella, grosse grosse ambiance dans le train, tout le monde est debout, chante, fait des grimaces, bref, que la fête commence...Arrivé à Santiago on se dirige vers un concert ayant lieu sur une des places de la ville, un groupe de rock reprend des morceaux connus comme ceux des Beatles ou des Rolling Stones, bonne musique, bonne soirée. Jusqu'au MOMENT FATIDIQUE où un groupe de mecs agresse les garçons, qui, ne se laissant pas faire, se défendent du mieux qu'ils peuvent et se retrouvent, l'un le visage en sang, et deux autres à l'hôpital. Heureusement, rien de grave, mauvais coups sur la tête pour Lucas, Max et Kendri.

On continue la soirée tranquillement, pause kebab oblige, et on rentre par le premier train vers notre petite ville. Dès le lendemain, tout Pontevedra est au courant de la " peleada" qui a eu lieu la veille : et que je te rajoute des détails qui n'ont existé que dans leurs fantasmes de mâles viriles... On y aura droit jusqu'à la fin d'Erasmus !

Périples et péripéties

Exit Pontevedra : cette semaine ça a bougé !

Tout d'abord, la rencontre Erasmus à la fac de Vigo mardi dernier, quelque peu décevante :

Le mail disait : ENORME rencontre entre les erasmus de Galice, repas traditionnel, concert de musique typique, bref, l'opportunité de faire un échange hyper-intéressant-enrichissant et tout avec plein de gens. Cet espoir, vainement nourrit, c'est transformé en déception latente à la vue d'un repas composé de lasagnes et de salade verte accompagnée de petites tomates cerises avec une sauce-trop-bonne-quand-même. Alors OUI ! les italiens étaient ravis, OUI ! Les végétariens l'étaient aussi ! Mais que faites-vous de cette envie inhérante à votre curiosité naturelle, irrésistible et qui terrasse tout, qui vous pousse à découvrir le monde et ses ressources cachées et inexplicables ? Quelle frustration ! Heureusement le soleil nous a sourit toute la journée pendant qu'on faisait des pieds de nez aux organisateurs derrière leur dos. ihih !

En tout cas, cette université est complétement futuriste et iMMMMMense ! Une ville vous dis-je ! Toute de blanc et de verre, genre "The Island", avec une vue imprenable sur la mer et des étangs super jolis. Ah oui, et puis ce ne sont que les détails paysagistes, parce que si je vous parlai de la piscine, des terrains de sport, du centre commercial et des bars vous seriez verts ! Ca donne envie d'aller à Bordeaux 3 l'année prochaine tient !

En tout cas, les galiciens savent mettre en appétit : pour accéder à la cantine, non à UNE des nombreuses cantines de cette fac, il nous a fallu parcourir, pendant une bonne demi-heure, un dédale de couloirs transparents à l'ambiance aseptisée et des escaliers à n'en plus finir d'un blanc immaculé. Avec la vue apaisante, c'est la ZEN ATTITUDE. Même les jardins ont une légère touche de japonais.

J'ai revu mes amis de Vigo, Alex, Seb, Chloe ( français) et Dara et Brenda ( irlandais et anciens colocs d'une semaine), c'était très sympa.

Fiesta de Bellas Artes...

... Encore mieux que celle de Santa Kata.

Mieux c'est à dire plus de gens, endroit plus agréable, ambiance chaleureuse, multiples rencontres, musique variée.

Décor :

Extérieur : dans la patio de l'Ecole des Beaux-Arts, feux et djembés au rendez-vous, très bonne sono, musique francaise (ils ont passé Philippe Katerine, alors on était folles avec Charlotte vous pensez bien,_ Non mais Philippe Katerine non non, Philippe Katerine non mais, tu le crois ? Tu le crois ca?_).

Intérieur : Concert de Rock et Hip-Hop en suivant, pas mal...

Intéressantes rencontres avec un étudiant en sculpture ( je ne pouvais m'empêcher de penser au bouquin " la vie ardente de Michel-Ange", non le cliché !), un argentin, un gallego-qui-essaye-de-parler-francais. Ah, là il faut que je m'arrête un moment pour souligner l'attitude à chaque fois identique et qui se veut exceptionnelle ( et donc drôle), de la personne que tu rencontres et à qui tu dis que tu es française : " mon oncle habite en france !" ou bien "je suis allée à la côte d'azur ! ", Ah...Et ? Mais le meilleur reste quand même " Ah tu es française ? Tu viens de Paris ?" Ben non ! A croire qu'on a compressé la carte de la France entre la porte de Montreuil et la porte de Bagnolet. Nous ne sommes que de pauvres provinciaux, misérables bordelais...

La suite de la soirée se déroule à Carabas, boîte dont j'ai déjà parlé précédemment, et se termine à 6H30, pas si tard que ça finalement...

Anecdote : moment gros craquage sur le carrelage de la cuisine. Explosion d'un bocal de sauce tomate, par inadvertance bien sûr, et ramassage des débris de verre qui se finit en création picturale de pied improvisée. Explication en images.

Demain : Rencontre entre tous les Erasmus de Galice à Vigo. Au programme : repas traditionnel, activités diverses et variées et concert pour finir.

Boulot : débordée.

Année prochaine : en cours...

Deux films à voir absolument : "Eternal Sunshine of the spotless mind " de Michel Gondry et "Tsotsi" de Gavin Hood.

En Avril ne te découvres pas d'un fil...

... En mai fait ce qu'il te plait...

Bilan :

Avril=plage

Mai=temps gris et pluie

Mais si le temps n'est pas au rendez-vous tout les jours, les vacances n'ont sont pas moins absentes.

Jeudi dernier : Santa Kata

Santa Kata : beuverie institutionnelle, organisée par la fac à destination des étudiants de Pontevedra, Vigo et Ourense.

Alors la soirée commence vers 12H00 mais on fait soft, on arrive sur les lieux vers 16H30, et chupito pour le premier verre à 16H31...

Plein d'étudiants, 2 mecs qui font les DJs, petits boeufs dans tout les coins, de nombreuses bouteilles tout les 2 mètres, beaucoup de verres, beaucoup d'ébriété...

Un baby foot humain géant en caoutchouc, concert de rock-métal, concours d'équilibre de bouteilles sur la tête et concert rock d'un pote erasmus brézilien. Excellent.

Puis le traditionnel " 50-50"-"Lusco Fusco". Retour à l'appart à 6H du mat. 13H de fête en continu, 10H debout, 2H assise. Non, ne me demandez pas comment j'ai fait. Je ne m'en rappelle pas.

Vendredi : rien. Evidemment.

Samedi : journée à Porto.

Ville très jolie, bien qu'un peu triste, beau temps, couleurs chaudes, mer et dégustation de porto dans les nombreuses caves à vin de la ville.

Lundi soir : repas crêpes. Alors bien sûr, les françaises mettent la main à la pâte.

Mercredi : Actrice dans un spot publicitaire pour M&M's avec Armando pour partenaire, on a bien rigolé et on s'est régalé, éhéh...

Session photos avec Charlotte pour s'entraîner au cours de photo: poses, séche-cheveux, lumières, attitudes, contenances...

Séances film quelques trois soirs de suite avec Nico et Armando puis Charlotte le dernier soir jusqu'à 6H du mat, levé 8h pour aller en cours... Merci Charlotte, notre réveil en chef, celle sans qui on n'irait jamais en cours, celle sans qui on dormirait jusqu'à 12H00 !

Niveau boulot : ça travaille, tournage d'une séquence avec le groupe de "fiction", histoire d'une femme qui est incapable de dormir à cause des ronflements de son mari. Elle finit par l'étouffer avec son coussin.

Les exams approchent, le boulot s'amasse, le mémoire commence à m'appeler, et puis il faut penser à l'année prochaine...Je n'oublie pas toutes ces petites choses, il ne faut pas croire...

J'ai pas de titre

Je voudrais apporter une petite
modification à une remarque ironique érronnée dans le blog de Charlotte (www.volver2.blogspot.com) :

ON aime toutes les DEUX la pop espagnole !

Mais elle n'aime pas que ça la petite...

Boulot attitude

Regardez : on travaille ! Que les langues médisantes se taisent....

Pontevedra : la version officieuse

Pontevedra : la version officielle

Instantanés d'instants Erasmus

Lisboa

AAAAAAAAAAAAAAAH ....

J'ai enfin réussi à mettre des photos...

Allez, petit apercu en images de la vie Erasmusespagnole.

Erasmus : échange alimentaire sans préliminaires.

Ca sort, ca bosse, ca bronze, ca discute projet de voyages...L'ambiance Erasmus répond toujours présente et ne cesse de croître, le temps y jouant un certain rôle : plus que 2 mois mais encore 2 mois, on profite à fond.

Dernière soirée à l'appart de Fabio, italien, Max, allemand et Marco, portugais. Très sympa. Puis on finit sur le coup de 5 heures à "l'Usco-Fusco", bar cité précédemment, tout en guitares et chants flamenco. Nico et Charlotte, merci à eux, me pousse vers le micro, "allez Marie, c'est à ton tour!" et me voilà, l'air effaré, chantant sur des accords joués d'une main experte par un mec du coin, et accompagnant une des chanteuses du lieu. Ahahah quelle poilade ! Du coup, on m'offre des coups à boire et puis voilà ! Super soirée...

Et puis le temps continue d'être au rendez-vous, le bronzage du mois d'avril se paufinant tout doucement...

Samedi dernier, bouffe portugaise chez Marta " bacalau abrash" oulala...

Ce soir c'est notre tour, au menu : " crêpes", évidemment, plat francais oblige...

Eté prochain, destination : Mexico.

C'est également la série des films aux multi-languages, multi-sous-titrages et multiples incompréhensions.

Vous avez déjà essayé "Prison break" en anglais sous-titré portugais? Ou espagnol sous-titré anglais ? C'est assez comique.

Erasmus, Erasmus

Je ne peux décidément pas mettre de photos sur ce blog, " me caga" ! comme on dit ici. Je vous laisse trouver sa signification.
C'est donc par des images diverses z'et variées que j'illustre ce blog.
Depuis mon retour à Pontevedra, on ne peut rêver temps plus superbe et ambiance plus espagnole. Plages, sorties et cours.
Jeudi soir : Fiesta d'anniversaire de Charlotte et d'Isabel, une copine allemande. Une trentaine de personnes à l'appart, "caipirinha", gateaux au chocolat, ambiance...
Samedi dernier, Journée à se dorer la pilule, sur une plage paradisiaque. Rien que nous. Nous : Diana, Andy, Helfried, Charlotte, Nico, Marta et Reinetta. Les potes. Armando, malade, est resté à l'appart le pauvre. Baignades, musique, échanges linguistiques en allemand, assez folklorique je dois dire, incompréhensible je l'avoue.
Le soir, petit concert sympa, enfin!, au " jazz-café", endroit chaleureux et bondé. Puis l'habituelle sortie nocturne, "50-50"-" Ousco-Fousco"! Le premier, bar à ambiance hip-hop et le second, à tendance flamenco- latino sont les lieux de prédilections de "Pontérasmus ", la tribu estudiantine-glandeuse-qui-sort-tout-le-temps-qui-parlent-dans-toutes-les-langues.
"De puta madre". Rencontre avec un DJ francais très sympa, qui nous passe du " Saïan Supa Crew" et du "NTM".
On rentre sur le coup de 7h du mat, on se cuisine quelques pattes et on va se coucher, l'ambiance galicienne résonnant encore dans nos têtes pourtant fatiguées.

Niveau cours, on bosse quand même. Pour le cours de " Réalisation et production de fictions" on tourne des séquences de films, on joue les acteurs, on monte. Dernier tournage : à la boîte de nuit branchouille " Carabas" pour filmer un dialogue entre deux prostituées. Très amusant.

Et puis hier soir, dîner à l'appart qui se termine en soirée-poker jusqu'à 4h du mat. Ce matin, cours de radio à 9h00. Motivée !

Petit retour en France

Une semaine et un peu plus, en France, vient de s'écouler...
Revenue pour le Festival de Lanton, festival de courts-métrages que j'organisais avec une équipe de mon IUT. Come-Back sympa, j'ai revu quelques personnes, pas tout le monde je dois bien l'avouer, mais ça n'est que partie remise...
15 heures de bus pour revenir à Pontevedra. Je n'étais pas arrivée à mon appartement que je croise Andy, un Erasmus autrichien, en bas de mon appart : salut ! on va à la plage ...
Je monte donc en quatrième vitesse dans mon appart, balance presque mes bagages à travers le salon, embrasse mes colocs, et hop, me revoilà repartie dans le tourbillon erasmusien de nouveau...

Les cours, un peu

Retour à Pontevedra. Ce qui n'est pas peu dire pour autant. L'ambiance Erasmus bat son plein, entre sorties dans les bars de la vieille ville, plage et cours ? oui, un peu tout de même. Mais peu. Enfin là ça va commencer à devenir plus sérieux. On va s'y mettre...

Anecdote : Un mardi, on arrive en retard, comme d'habitude, au cours de radio : 9H30. Personne dans le couloir. Zut, se dit-on, ils sont en cours, on frappe à contrecoeur à la porte de notre classe, entrons : personne. OK, ils doivent être au labo...
Cherchant où pouvait bien se trouver ce labo où nous n'avions jamais mis les pieds, on se retrouve nez à nez avec le prof, pimpant, qui nous demande ce que nous faisons là.
" ?? Eh bien, nous sommes en classe avec toi ..."
" Ah mais non, personne ne va venir aujourd'hui, les "dernières années" rentrent de New York et ils sont fatigués par le voyage, les pauvres...
Ah ben oui, bien sûr, sommes-nous bêtes, c'est évident !
Il nous demande " Vous avez petit-déjeuner ?" nous, évidemment à la bourre, n'avions rien avalé " heu, non..."
"ok, je vous offre un café " et nous voilà à la cafét' de la fac avec le prof de radio qui nous parle voyages et découvertes : " De toute façon, vous êtes Erasmus, le plus important pour vous n'est pas de valider vos matières, vous êtes ici pour voyager."
" Ah ?? bien ! bien, bien ...
Vous ne me le direz pas deux fois.

...Lisboa

Deuxième jour à Lisbonne : Belem.
Endroit magnifique : El Monasterio De Jeronimos est splendide, tout blanc, allongé, brillant au soleil comme s'il se dorait la pilule.
Puis le monuments des " explorateurs", impressionnant, et "la Torre de belem", petite chose très jolie.
On passe la journée à visiter et à se promener dans le parc autour. On goûte les fameux " pastels de Belem", réputés à Lisbonne comme les tapas en Espagne ou les bourdes de Ségo en France.
Le soir, on sort au LUX, boîte quelque peu hyper branchouille de Lisbonne où on prend pleinement conscience de l'absence d'imagination et d'innovation de nos discothèques bordelaises qui se disent lounge et hype.
Sans être pourtant une fanatique acharnée des boîtes, je confirme que celle là convertirait plus d'un récalcitrant.
Terrasse avec vue sur la mer, dj au sous sol avec musique excellente, fauteuils et canapés immenses, genre Alice-aux-pays-des-merveilles-pour-de-vrai, vidéos sur écrans géants et boissons comprises dans le prix de l'entrée en boîte. Pas mal, pas mal.
On rentre à 9H00, heure de fermeture de la boîte, après avoir vu le jour se lever sur la terrasse.
Le lendemain, on se réveille vers 12HOO et passons l'après midi à la plage, avec un groupe de musique brésilienne en fond sonore. Bon réveil.
Le soir on est raisonnable, non c'est surtout qu'on était fatigué, et on se prépare une petite bouffe tranquille à l'appart.
Le dernier jour, on visite le Parc des expositions, lieu crée en 1998 pour l'exposition universelle avec des choses bizarres partout, un peu futuristes. Amusant de voir la différence d'architecture entre cet endroit et la vieille ville, si charmante et si délicate.
Après avoir bien profité, on se rend compte qu'on légèrement en retard sur l'horaire de départ qu'on s'était fixé...Le speed, le speed, le speed, je vous passe le taxi extrrrrrrêmement lent et empoté qui nous emmène, tant bien mal, à la gare et vous laisse deviner la suite.
N'étant pas vraiment habitué au fonctionnement portugais, on se rend compte sur place, que le train que nous avions prévu de prendre, consulté sur internet, n'existait pas !
Evidemment, aucune correspondance de Porto à Pontevedra. Bloquées. Heureusement, nous avons de très gentils copains Erasmus qui sont venus nous chercher à Valence, avec notre Armando national ! Et avons donc pu rentrer a casa en un temps records.
Enfin, voyage super. A refaire donc. Et puis je n'ai pas pris le vieux tramway.

Lisboa...

Mea culpa. Un mois déjà ...
Ces quelques semaines n'ont été qu' évènements, expéditions, et réexpédition...
Vous excuserez la mauvaise définition que je donne au blog, censé être plateforme d'expression libre et d'échange rapide et quasi-quotidien, et qui, avec moi, devient vagues nouvelles mensuelles...
Lisbonne a été le grand moment de ce mois déjà passé : Fin de semaine ( c'est à dire du jeudi au lundi soir ) excellent à Lisbonne avec Diana et Charlotte, mes colocs, et trois allemandes Erasmus, Isabel, Hanna, et Monica...Road trip entre filles sympathique...
Premier jour, arrivée en train à 7H00 du mat, fin de nuit à l'appart où nous étions logées (appart d'une copine portugaise Erasmus) et à 11H30, on saute dasn le métro pour visiter la ville, crevées mais ravies : Soleil éblouissant, chaleur surprenante, temps magnifique, tenues du mois de juillet, ambiance estivale. On atterrit dans la ville. C'est splendide. La place du commerce, une des places principales qui donne sur la mer, est superbe, les facades des édifices tout autour d'un jaune chaud, et en tournant le dos à la mer, on peut apercevoir l'avenue centrale de Lisbonne, qui regorge de touristes, de gens, de cafés et de rires...
Les vieux tramways rouges et jaunes qui décorent la ville ajoutent un charme fou à la beauté du spectacle.
Regret unique : ne pas y être monté une seule fois. Excuse d'un retour prochain.
Après être resté une bonne heure sur la place, à contempler béatement les enfants jouer ou les pigeons se mettre à l'ombre des lampadaires, on se dirige vers un petit bistrot pour avaler quelque chose et consulter la carte que nous a donné la gentille dame serviable de l'office du tourisme...
L'après midi, on monte, temps bien que mal, vive la cigarette, la côte ( ouuu la côte) qui monte jusqu'au château de la ville. Mais l'ascension ne déçoit pas : une vue magnifique sur la ville et la baie qui l'embrasse.
On se ballade pratiquement tout l'après-midi dans le château et sur les terrasses, admirant la ville et le linge pendant aux fenêtres de ses ruelles.
Et puis plus tard, on va errer dans la vieille ville, achetant un souvenir pour Armando, et allez ! une petite carte postale pour mes parents qui ne savent pas où je suis : Paternelle surprise via un bout de carton. C'est plutôt drôle ce coup de tête qui nous a pris en cette fin de semaine.
Puis on rentre à l'appart pour mieux ressortir ensuite : ce soir c'est "Bairro Alto", LE quartier qui-bouge-où-il-faut-aller-qu'il-faut-avoir-vu-la-nuit-c'est-super.
Effectivement c'est tres tres sympa. Et caipirinha à qui voudra, chupitos gratos, et un monde dans les rues ....aïe, aïe, aïe...
Lisboa nous voilà...